Garchine, Une Nuit (presque fin) trad. A. Cabaret :
"Je ne dois plus vivre en moi seul ; il faut, il faut absolument se mêler à la vie universelle, souffrir ou se réjouir, haïr ou aimer, non pas pour ce seul moi qui dévore tout et ne donne rien en échange, mais pour cette vérité commune à tous les hommes, vérité qui existe, quoi que j’en aie dit, et qui parle à notre âme malgré tous les efforts que nous faisons pour l’étouffer. [...] Il faut se transformer, tuer son moi et le jeter sur les chemins…"