Musil, L'Homme sans qualités 1 § 53, trad. Jaccottet, Points p. 294 :
"Les roues, à travers la banquette, communiquaient à son corps un cahotement désordonné ; derrière les barreaux de la portière grillagée on voyait fuir les pavés, des camions étaient dépassés, parfois des hommes, des femmes, des enfants titubaient en travers des barreaux, de très loin en arrière un fiacre les rattrapait, grandissait, s’approchait, il commençait à jeter de la vie comme une enclume des étincelles, les têtes des chevaux paraissaient vouloir enfoncer la porte, puis le claquement des sabots et le bruit mou des jantes passaient derrière la cloison."
Ein wirres Geholper kam aus den Rädern durch die Bank in seinen Körper ; hinter den Gitterstäben in der Türe liefen die Pflastersteine zurück, Lastfuhrwerke blieben zurück, zuweilen torkelten Männer, Frauen oder Kinder quer durch die Stäbe, von weit hinten schob sich ein Fiaker heran, wuchs, kam näher, begann Leben zu sprühen wie ein Schmiedeblock Funken, die Pferdeköpfe schienen die Türe durchstoßen zu wollen, dann lief das Geklapper der Hufe und der weiche Laut der Gummireifen hinter der Wand vorbei.