Kahn (Gustave), cité par Jarrassé (Dominique) : Rodin, la passion du mouvement p. 210 :
[à propos des innombrables moulages]
“Ce sont des approximations qui le mèneront à la formule définitive. Quand la gloire sera venue, toutes ces ébauches seront proposées comme des états, aussi intéressants que la réalisation définitive. Le stade du moulage, qui n'était qu'un tâtonnement, devient une date. Dès le temps de la Porte de l'Enfer, Rodin commence à qualifier d'œuvres ses fragments, ses études. De par la verve et la force (sinon la perfection) qu'il apporte à ses préparations, telles études de bras allongés, de mains crispées, lui apparaissent constituer un tout qu'il vendra à l'amateur. Il tient davantage à celles de ces études partielles qui lui paraissent réussies qu'à certaines des petites œuvres totalement réalisées.“