Giono, Silence, in Faust au village :
"Il y a aussi les bonnes tables. J’y ai pensé. Je ne suis pas encore dégoûtée de faisans ; ni de sauces noires, ni de plats mijotés, ni de consommés, ni de daubes, ni de civets, ni de confits, ni de crèmes, ni de tartes, ni de brioches, ni de broches, ni de jus, ni de lards. Ni de ragoûts, ni de poulardes, ni de pâtés, ni de foies gras, ni de tendrons, ni de gigots, ni de farcis, ni de râbles, ni de cuissots, ni de croquettes, ni de gelées, ni d’ortolans, ni de terrines, ni de soufflés, ni de gras-doubles, ni de truffes, ni de coulis, ni de suprêmes, ni de salmis, ni de gratins, ni d’aspics, ni de compotes, ni de fricandeaux, ni de fricassées, ni de timbales, ni de coquilles, ni de veloutés, ni de gaufres, ni de crêpes, ni de galettes, ni de beignets, ni de chaussons, ni de meringues, ni de croustades, ni de gratinées, ni de merveilles, ni de hachis de cervelles. J’ai encore très soif de vieux vins, d’anisette, de curaçao, de kummel, de prunelle, d’angélique, de guignolet, de marasquin, de révérendine ! Et j’adore particulièrement la frangipane. Ah ! comme on sent alors la terre de Dieu plus solide sous ses pieds."