Butler, Vie des Martyrs, traduction Godescard, 1836 :
« [Ignace] arriva à Rome le 20 décembre, qui était le dernier jour des jeux publics, et fut conduit à l'amphithéâtre dès que le préfet eut lu la lettre que les soldats lui remirent de la part de l'Empereur. Il n'eut pas plus tôt entendu les rugissements des lions, qu'il s'écria : "Je suis le froment du Seigneur ; il faut que je sois moulu par les dents de ces animaux, pour que je devienne le pain pur de Jésus-Christ." A peine eut-il achevé ces paroles, que deux lions se jetèrent sur lui, et le dévorèrent en un moment, sans rien laisser de son corps que les plus gros et les plus durs de ses os. Ainsi fut exaucée la prière qu'il avait faite à Dieu. »
Hrabal, Bambini di Praga 2, in Les Palabreurs :
« Nous sommes comme des olives, dit tristement le commerçant, ce n’est que quand on nous presse que nous donnons le meilleur de nous-mêmes, mais qu’y faire ? »