Pozzi Catherine, manuscrit inédit janvier 1929, Œuvre poétique p. 43 :
« Merveilleuse ressemblance de la composition littéraire avec la composition chimique des corps. Le poème se fait par jonction de radicaux. Exactement comme C2H5, OH, CH3, se lient au reste de la molécule, il se présente des "radicaux-de-langage" composés de demi-vers, ou deux ou trois mots, - et ils ont une valence particulière, ils ne s'agrègent pas indifféremment au reste de la molécule verbale. Tout l'art consiste à trouver des radicaux qui satisfont les valences libres du poème (ceci ravirait Hell [Valéry]). »