Musée Bourdelle à Paris.
Dans la collection personnelle de Bourdelle, un masque japonais, accompagné d'une lettre d'envoi de P.L. Couchoud (sans date) :
Cher Grand Bourdelle,
Un artiste japonais dont le petit corps jaune est dissous depuis longtemps dans les cryptomérias et qui pendant sa vie n'a même pas soupçonné l'existence de la France, a taillé ce masque de détresse pour qu'un jour, de l'autre côté de la terre, vous compreniez son sentiment et acheviez sa pensée. Mystérieuse étincelle qui, après avoir traversé les temps et les espaces a pu encore se réenflammer ! Cet objet était parti à votre adresse. Je ne vous le donne pas, je vous le livre simplement. Je remplis le rôle utile et modeste de facteur [...].
Bourdelle fit une aquarelle à partir du masque, et envoya les deux à Couchoud, qui lui renvoya le masque avec ces simples mots :
Les choses appartiennent à ceux qui les comprennent.