Céline, Féerie 1 Pléiade p. 107 :
"Les canons tonnent.. le soleil jette dans les aciers les cuirasses les cuivres les grosses caisses de ces feux des éblouissements que vos yeux trente ans clignent encore ! que l’âme sait plus… qu’a pas d’âge rien… les tribunes palpitent vous diriez... c'est les énormes hurrahs du trèpe !... et les couleurs !... les buées des hommes... c'est les délires les trépignements des patriotes... cent mille gueules ouvertes... deux cent mille... le halo des respirations... je vois à travers ! je vois !... je vois les ombrelles je vois les aigrettes... je vois les boas... plumes à flots... bleus... verts... roses... ça comme cascade des Tribunes !... la mode ! la haute mode !... et les mousselines... flots orange... mauve... c'est les élégances haut en bas... les fragilités…"