Musil, L'Homme sans qualités, 1, § 28 :
"On sait que les médecins ont découvert aux pensées la faculté de résoudre et de distraire les conflits qui pullulent et s’emmêlent maladivement dans les régions sourdes du moi ; cette faculté ne repose probablement sur rien d’autre que sur la nature sociale et extérieure des pensées, qui tendent à relier l’individu aux autres hommes et aux choses ; malheureusement ce qui leur donne ce salubre pouvoir semble être aussi ce qui diminue leur qualité d’événement personnel. "