Goncourt, Journal 22 mai 1865, éd. Bouquins t. 1 p. 1165-1166 :
"Maintenant il n’y a plus dans notre vie qu’un grand intérêt : l’émotion de l’étude sur le vrai. Sans cela l’ennui et le vide.
Certes, nous avons galvanisé, autant qu’il est possible, l’histoire, et galvanisé avec du vrai, plus vrai que celui des autres, et dans une réalité retrouvée. Eh bien, maintenant, le vrai qui est mort ne nous dit plus rien. Nous nous faisons l’effet d’un homme habitué à dessiner d’après la figure de cire, auquel serait tout à coup révélée l’académie vivante — ou plutôt la vie même avec ses entrailles toutes chaudes et sa tripe palpitante."