Slavnikova : quelques comparaisons picorées dans ses textes… :
… un vendeur déluré dont le visage aux fortes pommettes évoquait une petite marmite…
… dont le bas-ventre […] évoquait le recoin d’une cave nimbé de toiles d’araignées…
… un ahuri costumé dont le faciès évoquait un seau…
… la jeune blonde de soixante printemps aux joues aussi roses que deux gros bocaux de confiture…
… la couleur radicale des murs qui transformait le visage du présentateur en œuf sur le plat…
… avait l'allure écrasée d'une tartine de confiture…
… une pocharde dont le visage évoquait un tas de vomi…
… qui s’étaient métamorphosés avec les années en vrais koulaks aux visages jumeaux semblables à des pains d’épice rassis…
… l’ombre du rideau de tulle traçait une grille de mots croisés sur son front…
… De nombreux grains de beauté parsemaient ses côtes blanches très fines, on aurait dit des baies d’hiver ridées sur la neige…