Céard, Terrains à vendre au bord de la mer p. 207 :
"Ils jouissaient de songer que ce spectacle, à cause de son ampleur même, ne pouvait entrer dans l'objectif d'aucun appareil photographique, dans le cadre d'aucun tableau ; qu'il dépassait la description des poèmes, échappait même à la notation des symphonies. Exaltés par la conviction qu'il leur appartenait en propre, exclusivement, qu'il était à eux, à eux seuls, n'avait d'autre mesure que l'émotion de leur cerveau et l'éblouissement de leurs regards, ils se répétaient :
— Que c'est beau ! Que c'est beau !"