Valéry, Mauvaises pensées, Notes d'aurore, Pochothèque t. 3 p. 380 :
"À cette heure, sous l’éclairage presque horizontal, Voir se suffit. Ce qui est vu vaut moins que le voir même. Des murs quelconques valent un Parthénon, chantent l’or aussi bien. Tout corps, miroir du dieu, reporte à lui son existence, rend grâces à lui de sa nuance et de sa forme. Là, le pin brûle par la tête ; ici, la tuile se fait chair. Une charmante fumée hésite à s’éloigner du bruit si doux de fuite que fait une eau qui coule parmi l’ombre, sous des feuilles."