Fabri (Marcello)
"Dans ce matin froid d’hiver occidental, la ville était encore en marche, le mouvement était puissant, mais la foule n’était pas lourde et houleuse comme une mer mauvaise [...] elle était presque ordonnée, allègre, joyeuse, soufflant dans ses mains bleuies de froid, ou criant par ses innombrables bouches aux lèvres gercées. [...]
La cadence des pieds ferrés, posés ensemble sur le sol ; les hachures parallèles des fusils au-dessus des têtes, l’uniformité passive de l’attitude des soldats transportait le peuple des rues. Le sentiment de 'leur force' donnait aux plus esclaves, du courage physique et des désirs de bataille."
sur M Fabri, voir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcello_Fabri
et
https://lmda.net/1999-10-mat02871-marcello-fabri
sur l'unanimisme, voir dans les textes de J. Romains :
https://lelectionnaire.blogspot.com/search/label/Romains%20J.