Queneau, Le Voyage en Grèce 57-58 :
« Lorsqu’on s’assoit sur les gradins de marbre du théâtre de Dionysos, de ce marbre tiède et doux qui semble palpiter, on voit alors s’associer la Nature à l’œuvre de l’homme, car l’on constate que les montagnes environnantes et le ciel même viennent lui donner sa signification complète et magnifier son existence, dans laquelle se sont déjà concrétisées les harmonies numérales de l’architecture. Le Grec ne s’anéantit pas dans la Nature non plus qu’il ne l’asservit ; mais en s’accordant avec elle, il garde ainsi lui-même sa propre autonomie et réalise la plénitude de son être. »