Grimm, note ajoutée au Salon de Diderot, 1767, OC CFL t. 7 p. 49 :
"Un missionnaire ayant établi ses tréteaux sur la place de Saint-Marc à Venise à côté d'un joueur de marionnettes, celui-ci s'attira si fort la foule par le moyen de son Polichinelle que l'autre ne put jamais avoir un auditoire. La pauvre missionnaire épuisa toutes les ressources de sa rhétorique pour débaucher quelques spectateurs à son heureux voisin. Enfin, voyant qu'il n'y pouvait réussir, il tira un crucifix de dessous sa casaque et s'écria d'une voix pathétique et forte : Ecco il vero Pulcinella qui tollit peccata mundi. Venite et audite verbum domini !" [Voici le vrai Polichinelle qui ôte les péchés du monde. Venez et entendez la parole de Dieu !]