Crews, Des Mules et des hommes, trad. Garnier II, 2 :
"Grandpa passait le plus clair de son temps à lire les trois journaux auxquels il était abonné, des journaux qu'apportait le facteur. Cela lui était égal qu'ils soient toujours vieux de deux ou trois jours ; il les lisait de la première à la dernière page, restant debout jusqu'à l'aube avec une lampe à pétrole près de lui tout en sirotant un bocal rempli de gniole qu'il gardait sur le chambranle de la cheminée. Il ne se soûlait pas ; il aimait juste se mouiller le bec tant qu'il était éveillé.
Il s'interrompait juste pour regarder autour de lui de temps en temps, des fois que quelqu'un s'apprêterait à faire quelque chose. Alors il expliquait en long, en large et dans les moindres détails la façon dont il fallait s'y prendre. Il faisait ça à propos de toute tâche, qu'il s'y connaisse ou non. Après quoi il retournait à son journal."