Valéry, lettre à son gendre Paul Rouart, 16 juin 1939 [Ton père errant p. 171] :
”N’oublie pas […] qu’en affaires, il faut, comme en politique, ne pas céder aux sentiments et aux impressions du moment. Sympathies, antipathies, rancunes et amour-propre, il faut savoir mater sa sensibilité, et ne considérer celle d’autrui que comme une pièce du jeu. Ce à quoi l’on croit tenir le plus n’est souvent que l’analogue d’une rage de dents qui rend fou, mais qui n’a aucune conséquence quant au principal de l’organisme.”