Bloy, chronique parue dans L’Univers, 20 mai 1874 [ sur Histoire de la Révolution française, par Carlyle] :
"On a remarqué depuis longtemps que, dans une société sans croyances, le mépris de la vérité n’est pas incompatible avec une immense et générale estime de soi. Les hommes se vengent sur leur raison de l’indigence coupable de leur cœur, et ils massacrent la vérité pour être dispensés de l’adorer. Mais, comme la nature humaine est ainsi faite qu’il faut absolument qu’on adore quelque chose, on s’adore soi-même dans son esprit quand on a commencé d’être rebelle, et dans son cœur quand on est tout à fait corrompu."