Goncourt Journal, éd. Bouquins t. 1 p. 829-830 :
"Il y a des jours où le ciel me semble vieux, et les astres usés. Le firmament montre sa trame. Il y a des morceaux d’azur où j’aperçois comme des repeints et des nuages où je vois des espèces de rapiéçages. Je ne sais quel ton pisseux les siècles ont donné à ces frises de l’univers, un émail éraillé par le pas des siècles, par les clous des souliers du temps. Le soleil est passé ! Dieu me fait l’effet d’un de ces directeurs de théâtre, menacés de faillite, auxquels les fournisseurs ne veulent pas faire de nouveaux ciels et qui resservent au public leurs vieux décors et leurs fonds de magasin."