Proust, La Prisonnière (mort de Bergotte) :
"Il consulta les médecins qui, flattés d'être appelés par lui, virent dans ses vertus de grand travailleur (il y avait vingt ans qu'il n'avait rien fait), dans son surmenage, la cause de ses malaises."
Céline, Voyage au bout de la nuit :
"Un vieux rétrécissement l’empoisonnait d’urine, lui barrait la vessie... Je n’en finissais pas de le sonder, de le débarrasser goutte à goutte... La famille insistait pour que ça lui vienne malgré tout de son génie... J’avais beau essayer de lui expliquer à la famille que c’était plutôt la vessie qu’il avait de malade leur écrivain, ils n’en démordaient pas... Pour eux, il avait succombé à un moment d’excès de son génie et voilà tout..."