Valéry, Cahiers Pléiade t. 2 p. 1008 ['Poïétique' 1920-1921] :
“Écrivain - Le violoniste, l’oreille couchée au bois et conduisant son archet amoureux, ne fait qu’un avec l’instrument et le son même. L’instrument de bois se perd, s’oublie, il se fait entre le son et l’homme un échange direct. C’est un cycle fermé, un équilibre entre les forces données et les sensations reçues. Il reçoit ses actes dans son oreille. Et ce cycle a un sens - désir et oreille. C’est un Narcisse, ce violoniste. Ainsi dans tous les arts. »