Berlioz, Mémoires chap. 54 :
"J’ai dit à quelle occasion et comment je fis en une nuit, à Vienne également, la marche sur le thème hongrois de Rákóczy. L’effet extraordinaire qu’elle produisit à Pesth m’engagea à l’introduire dans ma partition de Faust, en prenant la liberté de placer mon héros en Hongrie au début de l’action, et en le faisant assister au passage d’une armée hongroise à travers la plaine où il promène ses rêveries. Un critique allemand a trouvé fort étrange que j’aie fait voyager Faust en pareil lieu. Je ne vois pas pourquoi je m’en serais abstenu, et je n’eusse pas hésité le moins du monde à le conduire partout ailleurs, s’il en fût résulté quelque avantage pour ma partition."
rappel du texte de Goethe
https://lelectionnaire.blogspot.com/2020/06/goethe-art_18.html
"(Rubens) se tient au-dessus de la nature et la subordonne à ses fins supérieures. La double lumière est certainement arbitraire, et vous pouvez bien dire que c'est contre nature. Mais si c'est contre nature, je dis en même temps que c'est plus haut que la nature, je dis que le geste hardi du maître révèle ainsi de façon géniale que l'art n'est pas entièrement soumis à la nécessité naturelle, mais qu'il a ses propres lois."