Simenon, La Neige était sale, III, 3 :
" [...] penser à une fenêtre, à quatre murs, à une chambre avec un lit, un fourneau – il n’ose pas ajouter le berceau – à un homme qui s’en va le matin en sachant qu’il reviendra, à une femme qui reste et qui sait qu’elle n’est pas seule, qu’elle ne sera jamais seule, au soleil qui se lève et qui se couche toujours aux mêmes places, à une boîte en fer-blanc qu’on emporte sous son bras comme un trésor, à des bottes de feutre gris, à un géranium qui fleurit, à des choses si simples que personne ne les connaît, ou qu’on les méprise, qu’on va jusqu’à se plaindre quand on les possède."