Mishima, Soleil et acier p. 76 :
"Assurément, pour le cœur, la seule façon d'être certain de l'existence, c'est d'exister et de voir à la fois. Il n'est qu'une méthode pour résoudre cette contradiction. C'est de plonger un couteau au plus profond de la pomme afin de la fendre en deux, exposant ainsi son cœur à la lumière, c'est-à-dire à la même lumière que la peau superficielle. Et pourtant, alors, en tranchant la pomme, son existence tombe en morceaux ; le cœur du fruit sacrifie son existence à son envie de voir."