Walser (Promenades avec Robert Walser), Seelig (Carl) p. 130 :
"[Les deux châteaux] ont été restaurés, ce qui lui paraît de fort mauvais goût : 'Voilà encore un témoignage de l'indigence de notre époque. Pourquoi ne pas laisser se détériorer et sombrer les choses du passé ? Les ruines ne sont-elles pas plus belles que ces bâtisses rapetassées ? Ces architectes épris d'histoire, qui s'appliquent à déterrer les trésors oubliés et à rendre pieusement leur visage ancien aux constructions médiévales, feraient bien mieux de construire des choses nouvelles, personnelles, dont nous pourrions être fiers nous-mêmes."
Walser, La Ruine [cité par N. Pelletier, in R. Walser, le rien et le provisoire] :
"Sais-tu qu'un somptueux bâtiment à demi en ruine dresse son embrasement baroque dans les environs et que toute personne cultivée ne peut qu'être emplie de bonheur à ce spectacle. "