Schlegel, Leçons sur l'art et la littérature, VIII, cité in L'Absolu littéraire p. 346 :
"Si donc on prend la nature selon ce sens vénérable entre tous – non pas comme une masse de produits, mais comme cela même qui produit – , et si l'on prend de même l'expression d'imitation au sens noble où elle ne signifie pas la singerie des manières extérieures d'un homme, mais l'appropriation des maximes de son action, il n'y a plus rien à opposer ni à ajouter au principe : l'art doit imiter la nature. Il veut dire en effet que l'art doit créer comme la nature de manière autonome, étant organisé et organisant, pour former des œuvres vivantes qui ne soient pas mues par un mécanisme étranger, un peu comme une pendule, mais par une force résidant en elles, comme le système solaire, et qui retournent en elles-mêmes de façon achevée."