Ferrero (Guglielmo), Le Journal, 22 décembre 1923 :
"Les règles de l’art, précises jusqu’au pédantisme, n’étaient pas seules à tyranniser l’esclave de la plume, du pinceau, ou du ciseau. La religion, l’Etat, les caprices ou les intérêts des classes dominantes et payantes limitaient la liberté de son génie [...] Mais cette servitude n’était pas sans certains avantages. [Aujourd’hui] l’artiste peut faire tout ce qu’il veut, mais doit tout inventer : sujets, style, technique ; il lui faut produire toujours du nouveau sans jamais être sûr d’être compris, sans jamais savoir avec quel étalon de mesure il sera jugé."