Kennedy (Douglas), The pursuit of Happiness trad. B. Cohen p. 48 :
"Même pour une indigène blasée comme moi, Manhattan à l'aube a quelque chose de magique. Le silence des rues vides, peut-être, ou la manière dont les premiers rayons du soleil viennent se mêler à la lumière des lampadaires. La ville est encore en demi-teintes, à l'état d'ébauche, le rythme dément de la cité paralysé pour encore un instant d'hésitation, d'attente. Au lever du jour, rien ne semble une certitude et cependant tout paraît possible. Et puis la nuit s'efface. Manhattan commence à tonitruer et la réalité débarque en force. Sous la dure lumière du matin, le possible s'étiole."
[la traduction est assez libre]
Even to a jaundiced native like myself, there is still something wondrous about Manhattan at dawn. Maybe it's the emptiness of the streets. Or the commingling of streetlamp light and the emerging sunrise. Everything's so tentative, so hushed. The city's manic rhythms are momentarily stilled. There's a sense of equivocation and expectation. At dawn, nothing seems certain, yet everything appears possible. But then night drops away. Manhattan begins to shout at the top of its lungs. Reality truly bites. Because in the harsh light of day, possibilities vanish.