Joyce, Portrait of the artist as a young man, incipit :
"Once upon a time and a very good time it was there was a moocow coming down along the road and this moocow that was coming down along the road met a nicens little boy named baby tuckoo.
His father told him that story : his father looked at him through a glass : he had a hairy face.
He was baby tuckoo. The moocow came down the road where Betty Byrne lived : she sold lemon platt.
O, the wild rose blossoms
On the little green place.
He sang that song. That was his song.
O, the green wothe botheth.
When you wet the bed first it is warm then it gets cold. His mother put on the oilsheet. That had the queer smell.
His mother had a nicer smell than his father. She played on the piano the sailor’s hornpipe for him to dance. He danced :
Tralala lala,
Tralala tralaladdy,
Tralala lala,
Tralala lala.
traduction Cotté (2014) :
"Il était une fois, et c’était une très belle fois, une meuh-meuh descendait la route et cette meuh-meuh qui descendait la route rencontra un zoli petit garçon nommé bébé coucou...
Son père lui racontait cette histoire ; son père le regardait au travers d’un verre : son visage était poilu.
Bébé coucou c’était lui. La meuh-meuh descendait la route où vivait Betty Byrne – elle vendait des guimauves au citron.
Oh la rose sauvage fleurit
Sur le petit endroit vert.
Il chantait cette chanson. C’était sa chanson.
Oh, la ‘ose ve’te fleu’it.
Quand on fait pipi au lit, c’est tout chaud puis ça refroidit. Sa mère mettait un drap ciré. C’est ça qui avait une drôle d’odeur.
L’odeur de sa mère était plus agréable que celle de son père. Elle jouait au piano The Sailor’s Hornpipe pour qu’il dansât. Il dansait :
Tralala lala
Trala tralalère
Tralala lala
Tralala lala"
traduction Savitzky / Aubert (1982) :
"Il était une fois, et c’était une très bonne fois, une meuh-meuh qui descendait le long de la route, et cette meuh-meuh qui descendait le long de la route rencontra un mignon petit garçon nommé bébé-coucouche...
C’était son père qui lui racontait cette histoire ; son père le regardait à travers un verre ; il avait un visage poilu.
Bébé-coucouche, c’était lui. La meuh-meuh descendait le long de la route où vivait Betty Byrne : elle vendait des nattes de sucre au citron.
Oh la rose sauvage fleurit
Sur le petit endroit vert...
Il chantait cette chanson. C’était sa chanson.
Oh la hôse vêhte fleuhit.
Quand vous mouillez votre lit, d’abord c’est tiède, et puis ça devient froid. Sa mère lui mettait une toile cirée. C’est de là que venait la drôle d’odeur.
Sa mère avait une odeur plus agréable que son père. Elle jouait au piano la gigue des matelots pour le faire danser. Il dansait :
Tralala lala
Tralala lalaire,
Tralala lala
Tralala lala.