Angelus Silesius, Chemin vers la joie (anthologie bilingue) éd. Pfister, Artfuyen 2006 :
4, 119 : "Nettoie-bien le tonneau du cœur, un simple fond de lie et jamais plus Dieu n'y versera de son vin"
6, 24 : "Qui porte en soi l'honneur ne va pas le chercher dehors" ;
5, 4 : "comme sans l'Un les nombres ne peuvent subsister, sans l'Un, sans Dieu, les créatures s'abîment dans le néant."
1, 52 : "Mon esprit est un grain de sénevé ; que le chauffe son soleil , il s'élève dans une extase joyeuse."
5, 306 : "Un cœur que l'amour de Dieu n'a blessé, si même il n'y paraît, est malade et sans force" ;
5, 351 : "Dans l'Esprit, tous les sens n'en sont qu'un ; qui voit Dieu le goûte et le sent, le touche et l'entend." ;
4, 184 : "Homme, il ne peut être plus étonnant mystère qu'une âme sainte devenue un seul être avec Dieu" ("mit Gott ein ein'ges ein") ;
5, 1 ; "Tout sort de l'Un et doit y retourner s'il ne veut être divisé et dans le multiple" ;
2, 171 : "Je veux être un phénix et me brûler en Dieu pour que rien ne puisse me séparer de Lui" ;
1, 107 : "S'il est vai que la créature s'est écoulée de Dieu, comment la garde-t-il encore enfermée dans son sein ?" ;
5, 195 : "Dieu est bien plus à celui qui demeure en pure oisiveté, qu'à celui qui le poursuit, le corps et l'âme en sueur" ;
5, 207 : "Ce que tu peux accomplir de plus grand pour Dieu : souffrir en Dieu, reposer en lui, sans rien faire."
1, 265 : "Ah, si comme les oiseaux des bois, nous les hommes nous faisions notre joie de chacun chanter notre note !" ;
5, 7 : "Tous les saints sont un seul saint, car en un seul corps ils ont un cœur unique, une seule âme, un seul esprit. " ;
4, 137 : "Dans le feu, qui peut reconnaître l'étincelle ? lorsque je suis en Dieu, qui peut dire que je le suis ?" ;
1, 110 : "Depuis le premier jour et maintenant encore, la créature ne cherche rien que la quiétude de son créateur.
4, 213 : "Ce que l'on peut concevoir de plus noble : un homme vraiment, profondément pauvre"