Lukacs, L’Âme et les formes, traduction Haarscher p. 229 :
« La forme est une essence tellement concentrée de tout ce qui est à dire que nous n'éprouvons plus que la concentration, et à peine ce dont elle est concentration. La forme est la mise en rythme de ce qui est à dire, et le rythme devient dès lors – après coup – quelque chose que l'on peut abstraire, qui est susceptible, de façon autonome, d'une expérience vécue, et beaucoup le l’éprouvent même – toujours après coup – comme l'a priori éternel de tout contenu. La forme est l'élévation des sentiments ultimes, vécus avec la force la plus grande, à une signification autonome. »
Die Form ist eine so weit verdichtete Essenz alles zu Sagenden, daß wir nur mehr die Verdichtung herausfühlen, und kaum mehr, wovon sie die Verdichtung ist. [Vielleicht wäre das noch besser so zu sagen :] die Form ist Rhythmisierung des zu Sagenden und der Rhythmus wird dann - nachher - etwas Abstrahierbares, etwas selbständig Erlebbares, und manche empfinden ihn sogar immer nachher - als ewiges Apriori jedes Inhalts. Die Form ist die Steigerung der letzten, mit größter Kraft erlebten Gefühle zu selbständiger Bedeutung.