... Jarry faisant du Proust ? du Nabokov ?
Jarry, Les Jours et les nuits, livre II, Pléiade p. 768 :
« La vraie cause métaphysique du bonheur d'aimer : non la communion de deux êtres devenus un, comme les deux moitiés du cœur de l'homme, qui est isolément double chez le fœtus ; mais la jouissance de l'anachronisme et de causer avec son propre passé […]. Il est admirable de vivre deux moments différents du temps en un seul ; ce qui est suffisant pour vivre authentiquement un moment d'éternité, soit toute l'éternité, puisqu'elle n'a pas de moment. »