Gracq, Lettrines, Pléiade t. 2 p. 203 :
"Dans ce monde que nous réendossons chaque matin comme une vieille veste usée, totalement immunisés contre la surprise, l’arbre est la seule forme qui de temps en temps, à certains brefs moments de stupeur où les yeux se décapent de l’accoutumance, m’apparaît comme parfaitement délirante. Cet après-midi par exemple, en regardant les arbres qui parsèment les prairies de l’île Batailleuse pâturer dans le brouillard de pluie, soudain plus désorientants que des dinosaures."