Lurie, Liaisons étrangères trad. Mayoux, chap. VI p. 211-212 :
"Le mauvais goût, ce n’est pas rien : c’est le signe extérieur et visible d’une faille intérieure et spirituelle. […] « Je conçois qu’on puisse être temporairement emballée par le physique de Howie et par son talent, mais ce que je ne comprends vraiment pas, c’est comment Mimi a pu se résoudre à emménager dans son épouvantable appartement de Kentish Town, avec les fougères en plastique et les affiches de corridas.
— Et ces horribles rideaux brillants à plumetis doré, comme des guirlandes de Noël bon marché, renchérit Posy. Elle doit avoir perdu la tête. » Leur présupposé implicite était qu’un homme qui pouvait choisir de vivre dans un tel décor, faussement naturel (les fougères), faussement viril (les affiches) et faussement élégant, devait être en toc par d’autres côtés."
… bad taste is not nothing : it is the outward and visible sign of an inward and spiritual flaw. [...] “I can understand how anyone might get carried away temporarily by Howie’s looks, and his talent, but what I really don’t see is how Mimi could possibly bring herself to move into that dreadful Kentish Town flat of his, with the plastic ferns and the bullfight posters.” “And those frightful gold-flocked shiny curtains, like cheap Christmas ribbon,” Posy agreed. “She must be out of her mind.” Their unspoken assumption was that anyone who would choose such a spuriously natural (the ferns), spuriously virile (the posters), and spuriously elegant environment must be false in other ways as well.