Rousseau, Dernière réponse à M. Bordes, OC III 90-91 :
"Si j’étois chef de quelqu’un des peuples de la Nigritie, je déclare que je ferois élever sur la frontière du pays une potence où je ferois pendre sans rémission le premier Européen qui oseroit y pénétrer & le premier Citoyen qui tenteroit d’en sortir. […] On me demandera peut- être quel mal peut faire à l’etat un Citoyen qui en sort pour n’y plus rentrer ? Il fait du mal aux autres par le mauvais exemple qu’il donne, il en fait à lui-même par les vices qu’il va chercher. De toutes manieres c’est à la loi de la prévenir, et il vaut encore mieux qu’il soit pendu que méchant."