Bukowski, Le Zoo libéré [Animal crackers in my soup] p. 247 :
"Des centaines de bébés étaient là en train de piailler, je les entendais à travers la vitre. Jamais, jamais ça n'arrêtait. Le coup de la naissance, le coup de la mort. Chacun son tour. On débarque tout seul et on repart tout seul. Et la plupart vivent tout seuls leur pauvre vie peureuse et amputée. Une tristesse épouvantable s'est abattue sur moi. Toute cette vie, promise à la mort. Toute cette vie qui bientôt se brancherait sur la haine, la folie, la névrose, la connerie, la peur, le crime et le rien, rien dans la vie, rien dans la mort."
There must have been a hundred babies in there crying. I could hear them through the glass. On and on it went. This birth thing. And this death thing. Each one had his turn. We entered alone and we left alone. And most of us lived lonely and frightened and incomplete lives. An incomparable sadness descended upon me. Seeing all that life that must die. Seeing all that life that would first turn to hate, to dementia, to neurosis, to stupidity, to fear, to murder, to nothing – nothing in life and nothing in death.