Pirandello, La rente viagère :
"Je ne peux vous pardonner qu’à une seule condition : celle de faire à ce brigand ce que vous avez fait à mon premier mari. Écorchez-le tout vif, faites-le mourir avant vous et vous aurez mon pardon. Et surtout ne vous risquez pas à vouloir mourir maintenant ! Il ne doit pas jouir du domaine, ce brigand, pas boire le sang de mon mari ! Si vous êtes chrétien, si vous possédez une conscience, si l’honneur vous tient à cœur, vivez, continuez à vivre, tout épanoui de santé, je vous en prie ! Florissant et vigoureux jusqu’à ce qu’il crève ! Vous avez compris ?"