Baudelaire, lettres à sa mère :
décembre 1857 :
"Vous m'avez invité à venir vous voir, en me faisant comprendre que l'absence de M. Emon me permettait le séjour de Honfleur, comme si M. Emon avait qualité pour me fermer ou pour m'ouvrir la porte de ma mère [...]"
mai 1861 :
"Ma chère mère, Si tu possèdes vraiment le génie maternel et si tu n'es pas encore lasse, viens à Paris, viens me voir, et même chercher. Moi, pour mille raisons terribles, je ne puis pas aller à Honfleur chercher ce que je voudrais tant, un peu de courage et de caresses. À la fin de mars, je t'écrivais : Nous reverrons-nous jamais ! J'étais dans une de ces crises où on voit la terrible vérité. Je donnerais je ne sais quoi pour passer quelques jours auprès de toi, toi, le seul être à qui ma vie est suspendue, huit jours, trois jours, quelques heures. [...]"