Gadda, La Connaissance de la douleur, première partie, chap. 3, trad. Bonalumi et Wahl :
"[...] c’est alors que le Je se détermine, avec sa belle monade sur l’occiput, comme une câpre superposée à l’anchois roulé qui couronne la tranche de citron, dont une côtelette viennoise s’orne : alors : c’est alors, justement, à cet instant précis, que surgit la grosse asperge du Je : pimpant : en érection : empanaché d’attributs en tous genres : violacé, emplumé, bandé et turgescent : comme un dindon : dans une roue de diplômes ingénieuriaux, de titres équestres : saturé de gloires familiales : plus chargé de quincaillerie et de coquilles de moules qu’un griot [...]."
... allora... è allora che l’io si determina, con la sua brava mònade in coppa, come il càppero sull’acciuga arrotolata sulla fetta di limone sulla costoletta alla viennese... Allora, allora! È allora, proprio, in quel preciso momento, che spunta fuori quello sparagone d’un io... pimpante... eretto... impennacchiato di attributi di ogni maniera... paonazzo, e pennuto, e teso, e turgido... come un tacchino... in una ruota di diplomi ingegnereschi, di titoli cavallereschi... saturo di glorie di famiglia... onusto di chincaglieria e di gusci di arselle come un re negro...
[en VO il n'y a pas de majuscule à 'io"]