Gadda, Au parc, un soir de mai, in Adalgisa, trad. Manganaro :
"Ses cheveux débordaient du chapeau : et rayonnaient autour en grande partie, ni longs ni courts : mais touffus, multipliés et dorés ; comme des rêves fuyant pour leur compte, mais que la claire volonté du jour, avec sa loi armée d’un peigne, aurait ramenés à sa discipline ondulatoire : les rassemblant en une «manière». Venaient ensuite, à nouveau, les escarpins et les bas : qui étaient à nouveau pour nous le début de toute une série, une autre, d’événements mentaux, ou bulbaires, de déductions inconscientes, dont il serait vain de tenter d’ancrer à notre pauvre prose le fol arsis vers les ciels de l’imaginé : comme aux jappements d’un caniche frétillant de la queue, l’auguste ascension du globe aérostatique à air (avec feu à l’intérieur), dénommé montgolfière."
Dal cappello i capelli si gittavan fuori: e ne irraggiavano in gran parte, nè corti nè lunghi: ma folti, moltiplicati e dorati; come sogni per sè fuggenti, che però la volontà chiara del giorno, con la sua legge armata di pettine, avesse ricondotti a quella ondulativa disciplina: adunatili in una «maniera». E di nuovo poi gli scarpini e le calze: erano a noi di nuovo il principio di tutta un’altra serie di avvenimenti mentali, o bulbari, di deduzioni inconsce, la di cui àrsi folle verso i cieli dell’immaginato sarebbe vano tentar di ancorare alla nostra povera prosa: come ai latrati d’un barboncino codinzolante l’ascendere augusto del globo aereostatico ad aria (col fuoco dentro) denominato mongolfiera.