Leopardi, Zibaldone, trad. Schefer § 63-64 :
"Qu’il était beau le temps où chaque chose vivait selon l’imagination de l’homme et vivait humainement, c’est-à-dire quand tout était habité ou peuplé d’êtres semblables à nous ; quand on était certain que dans les forêts désertes habitaient les belles hamadryades, les faunes, les sylvains, Pan, etc. Lorsqu’on y pénétrait, n’y voyant que solitude, on les imaginait pourtant toutes habitées, comme les sources où demeurent les Naïades, etc., et en étreignant contre son cœur un arbre, on sentait presque palpiter entre ses mains ce que l’on prenait pour une femme ou un homme, tel Cyparis, etc., comme les enfants font avec les fleurs, etc."
Che bel tempo era quello nel quale ogni cosa era viva secondo l'immaginazione umana e viva umanamente cioè abitata o formata di esseri L(Aluguali a noi, quando nei boschi desertissimi si giudicava per certo che abitassero le belle Amadriadi e i fauni e i silvani e Pane ec. ed en-trandoci e vedendoci tutto solitudine pur credevi tutto abitato e così de' fonti abitati dalle Naiadi ec. e stringen-doti un albero al seno te lo sentivi quasi palpitare fra le mani credendolo un uomo o donna come Ciparisso ec. e così de' fiori ec. come appunto i fanciulli.