Fitzgerald, La Fêlure (The Crack-up) incipit, trad. Mayoux ou Aury :
"Toute vie est bien entendu un processus de démolition, mais les atteintes qui font le travail à coups d’éclat – les grandes poussées soudaines qui viennent ou semblent venir du dehors, celles dont on se souvient, auxquelles on attribue la responsabilité des choses, et dont on parle à ses amis aux instants de faiblesse, n’ont pas d’effet qui se voie tout de suite. Il existe des coups d’une autre espèce, qui viennent du dedans – qu’on ne sent que lorsqu’il est trop tard pour y faire quoi que ce soit, et qu’on s’aperçoit définitivement que dans une certaine mesure on ne sera plus jamais le même. La première espèce de rupture donne l’impression de se produire vite – l’autre se produit sans presque qu’on le sache, mais on en prend conscience vraiment d’un seul coup."
Of course all life is a process of breaking down, but the blows that do the dramatic side of the work — the big sudden blows that come, or seem to come, from outside— the ones you remember and blame things on and, in moments of weakness, tell your friends about, don’t show their effect all at once. There is another sort of blow that comes from within — that you don’t feel until it’s too late to do anything about it, until you realize with finality that in some regard you will never be as good a man again. The first sort of breakage seems to happen quick — the second kind happens almost without your knowing it but is realized suddenly indeed.