Jünger, Traité du sablier p. 179-180 :
« [Le] cliché […] n’est pas seulement convertible à volonté, mais se tire à des millions d’exemplaires. Tel est le monde dont nous sommes aujourd’hui environnés. Il n’a rien à voir avec celui de la nature, car, bien qu’un arbre puisse porter des millions de feuilles, qui se ressemblent à s’y méprendre, aucune d’elles n’est reproduite, en ce sens du terme. Les cultures ignorent également cette sorte de reproduction, car en elles, les œuvres sont produits de l’esprit et de la main, et chez nous, produits, de l’intellect et de la forme morte, qui enclôt aussi le temps mort. D’où la différence entre deux édifices, l’un ancien, l’autre moderne, lors même que l’on cherche à reconstituer l’ancien dans les moindres détails de ses proportions. Mais il faut noter que les unités d’autrefois étaient calculées ad hoc, tandis que le mètre est né d’une abstraction. L’homme se sent et se meut plus à l’aise dans un espace auquel le pied, l’empan et la coudée donnaient ses mesures. »
Das Sanduhrbuch
Das Klischee endlich ist nicht nur beliebig vertausdibar, sondern auch beliebig reproduzierbar, millionenfach. Das ist die Welt, von der wir heute umgeben sind. Sie hat nichts mit der natürlichen zu schaffen, denn obwohl ein Baum Millionen Blätter tragen kann, die alle sich zum Verwechseln ähneln, ist keines in diesem Sinne reproduziert. Auch die Kulturen kennen nidit diese Art von Reproduktion, denn in ihnen werden die Gebilde durch den Geist und die Hand geschaffen, bei uns durdi den Verstand und die tote Form, zu der audi die tote Zeit gehört. Darauf beruht der Unterschied zwischen einem alten Bauwerk und einem neuen, auch wenn man dieses neue unter genauer Innehaltung der alten Maße wiederherzustellen versucht. Dabei ist anzumerken, daß die alten Maße ad hoc gestimmt waren, während der Meter ausgeklügelt ist. Der Mensdi fühlt und bewegt sidi besser in einem Räume, dem Fuß, Hand und Elle das Maß gaben.