Caro (Fabrice ), Figurec, chap. 44 :
"La masse attire la masse. Tu colles deux restos, l’un des deux peut proposer la pire des tambouilles, s’il est rempli, les gens se battront pour le remplir encore plus. La populace aime pas prendre de risques et le meilleur moyen de pas prendre de risques, c’est de suivre les autres. L’être humain il a un neurone pour ça, un neurone qui lui dit si tout le monde le fait, c’est que ça doit être bon pour moi. L’homme a horreur du vide, il a qu’une peur, c’est se retrouver seul face à lui-même, face à sa pauvre condition. Alors on lui fabrique un tas de trucs pour qu’il soit accompagné en permanence, la téloche, Internet, le portable… Personne va dans un endroit vide, mon gars. Entrer dans un commerce vide, c’est comme se jeter du haut d’une falaise. On a besoin de sentir la connerie humaine à proximité, c’est une chaleur qui rassure…"