dimanche 22 septembre 2019

Fitzgerald (beauté)


Fitzgerald, Tendre est la Nuit 1, 4 [traduction de ?] : 

« On pouvait décrire son visage en termes de beauté classique, mais il paraissait, au départ, avoir été créé sur un trop grand format, dans des proportions excessives, avec une ossature épaisse, fortement accusée, comme si les traits principaux, le dessin des sourcils et du front, le teint lui-même, tout ce qui évoque pour nous le tempérament et le caractère avait été conçu, dans un premier temps, avec un emportement héroïque, par un disciple de Rodin, puis longuement ciselé et poli, pour le conduire vers une beauté si parfaite que l’erreur la plus infime lui aurait fait perdre à jamais son évidence, et son pouvoir. C'est en s'attaquant à l'arrondi des lèvres que le sculpteur avait couru les plus grands risques - il reproduisait en effet, l'arc même de Cupidon, tel que l'affichent toutes les cover-girls, sans rien enlever cependant à la majesté de l'ensemble. » 
   
... par moments, la traduction s'écarte sensiblement de l'original : 

« her face could have been described in terms of conventional prettiness, but the effect was that it had been made first on the heroic scale with strong structure and marking, as if the features and vividness of brow and coloring, everything we associate with temperament and character had been molded with a Rodinesque intention, and then chiseled away in the direction of prettiness to a point where a single slip would have irreparably diminished its force and quality. With the mouth the sculptor had taken desperate chances—it was the cupid’s bow of a magazine cover, yet it shared the distinction of the rest. »