Gœthe, Introduction aux Propylées, in Ecrits sur l'art, GF p. 149 :
"La figure humaine ne saurait être saisie uniquement par la contemplation de sa surface. Si on veut véritablement contempler et imiter la belle totalité toute une qui se meut devant nos yeux en des ondulations vivantes, il faut mettre à nu son intérieur, distinguer ses différentes parties, prendre note de leurs liaisons et connaître leurs différences, il faut s'instruire des effets et contre-effets, s'imprégner de ce qui est enfoui et constitue le fondement de l'apparition extérieure. Le regard porté sur la surface d'un être vivant déconcerte l'observateur, et en cette occasion, comme en d'autres, l'adage suivant, plein de vérité, est de mise : on voit seulement ce qu'on connaît. Car, de même que celui qui a la vue courte voit mieux un objet dont il commence à s'éloigner qu'un objet duquel il ne commence que de s'approcher, parce que dans le premier cas la vision spirituelle lui vient en aide, on peut dire que la perfection de la contemplation réside au fond dans la connaissance.
Avec quelle perfection un connaisseur de l'histoire naturelle, pour autant qu'il soit aussi dessinateur, ne reproduit-il pas les objets, car il comprend et accentue l'importance et le caractère significatif des parties dont découle le caractère du Tout."
Die vornehmste Forderung, die an den Künstler gemacht wird, bleibt immer die: daß er sich an die Natur halten, sie studieren, sie nachbilden, etwas, das ihren Erscheinungen ähnlich ist, hervorbringen solle.
Wie groß, ja wie ungeheuer diese Anforderung sei, wird nicht immer bedacht, und der wahre Künstler selbst erfährt es nur bei fortschreitender Bildung. Die Natur ist von der Kunst durch eine ungeheure Kluft getrennt, welche das Genie selbst, ohne äußere Hülfsmittel, zu überschreiten nicht vermag.
Alles, was wir um uns her gewahr werden, ist nur roher Stoff, und wenn sich das schon selten genug ereignet, daß ein Künstler durch Instinkt und Geschmack, durch Übung und Versuche, dahin gelangt, daß er den Dingen ihre äußere schöne Seite abzugewinnen, aus dem vorhandenen Guten das Beste auszuwählen, und wenigstens einen gefälligen Schein hervorzubringen lernt; so ist es, besonders in der neuern Zeit, noch viel seltner, daß ein Künstler sowohl in die Tiefe der Gegenstände, als in die Tiefe seines eignen Gemüts zu dringen vermag, um in seinen Werken nicht bloß etwas leicht- und oberflächlich wirkendes, sondern, wetteifernd mit der Natur, etwas geistisch-organisches hervorzubringen, und seinem Kunstwerk einen solchen Gehalt, eine solche Form zu geben, wodurch es natürlich zugleich und übernatürlich erscheint.