Nabokov, Le Don 2-103-104 :
"J’ai une proposition à te faire, dit sa mère gaiement comme ils allaient se séparer. Il me reste environ soixante-dix marks qui me sont totalement inutiles et il faut que tu manges mieux. Je peux à peine te regarder tellement tu es maigre. Tiens, prends-les. — Avec joie* », répondit-il, imaginant instantanément un laissez-passer d'un an à la Bibliothèque nationale, du chocolat au lait et une petite Allemande vénale qu'il projetait continuellement de se procurer dans ses moments les plus dépravés."
I have a suggestion to make,” said his mother gaily as they parted. “I have about seventy marks left which are quite useless to me, and you must eat better. I can’t look at you, you’re so thin. Here, take them.” “Avec joie,” he replied, instantly envisioning a year’s pass to the state library, milk chocolate and some mercenary young German girl whom, in his baser moments, he kept planning to get for himself.