Amis, Perdre à Vegas, in Americana, in La friction du temps :
"Il faut souvent faire la queue à Vegas, au restaurant, pour prendre un café, pour aller voir Elton John, Cats, des revues de soutiens-gorge en strass, pour les frigos motorisés, pour un tabouret lors de parties de poker à l’extérieur du tournoi ; mais on n’a jamais besoin de faire la queue pour les jeux de hasard dans lesquels la probabilité joue toujours en faveur de la « maison » (la banque). Ce qui frappe le plus dans les casinos de Las Vegas, c’est leur échelle et à quel point ils sont bondés. Les chiffres de la fréquentation sont tiers-mondistes. Quand, en pénétrant dans un hôtel de la taille du Pentagone, on cherche la bonne queue, on s’aperçoit qu’en fait, on est déjà dans une queue : la foule fait la queue pour faire la queue."